09/05/2022

d’aucy, des légumes et des œufs en phase avec la 5e transition alimentaire

Plus de 400 000 ans après le premier grand bouleversement alimentaire, impulsé par la découverte du feu et de la cuisson, l’Homme est aujourd’hui challengé par la 5e transition alimentaire, animée par les questions de la santé et de l’éthique qui viennent se greffer à l’enjeu vital de la sécurité alimentaire. d’aucy, marque engagée dans la double transition agricole et alimentaire, répond aux exigences du consom’acteur et outille les chefs de la restauration hors domicile pour répondre à EGalim et aux attentes sociétales.

La transition alimentaire à travers l’Histoire

La transition alimentaire par le prisme de l’Histoire de l’humanité

Dans son acceptation historique, l’expression « transition alimentaire » fait référence au processus global par lequel une société modifie sa manière de produire et de consommer des aliments. Par ce prisme, les historiens dénombrent quatre transitions alimentaires majeures dans l’Histoire de l’humanité :

  • Animé par un instinct de survie mais aussi par la quête existentielle d’un certain confort, l’Homme a impulsé sa première transition alimentaire par l’invention du feu, il y a plus de 400 000 ans ;
  • Il a ensuite domestiqué certaines espèces végétales et animales productives, pour disposer d’une source de nourriture moins éphémère (il y a plus de 12 000 ans) ;
  • La troisième transition a été portée par la division du travail entre agriculteurs, transformateurs et commerçants (5 000 ans en arrière) ;
  • Les prouesses industrielles, notamment la motorisation, ont apporté une abondance inédite dans l’Histoire de l’alimentation humaine (début du 20e siècle).

Il est intéressant de noter l’accélération manifeste dans l’occurrence des transitions. En effet, le gap entre l’ère du feu à celle de la domestication est 56 fois plus important que le passage de la division du travail à l’industrialisation.

La transition alimentaire par la variable socio-économique

Jusqu’à la dernière décennie, la transition alimentaire faisait surtout référence à la mutation des secteurs de l’alimentation dans les pays émergents, passant d’un modèle essentiellement céréalier (blé et riz principalement) à une routine plus occidentale (graisses saturées, protéines animales, sucre), principalement à la suite de la hausse du revenu moyen.

La transition alimentaire moderne, ou la réflexion par la conséquence

Aujourd’hui, et bien que l’enjeu de la productivité (et donc de la lutte contre la faim dans le monde) reste l’ultime priorité de l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la question de la viabilité de notre modèle alimentaire s’est durablement installée dans la sphère publique, avec une emphase sur la logique de la conséquence. En somme, il s’agit désormais de prendre en considération la conséquence de notre modèle agricole puis alimentaire sur plusieurs niveaux : santé, environnement, viabilité microéconomique des métiers de l’agriculture (juste rémunération des agriculteurs), aménagement des territoires, retour à la ruralité face au surpeuplement de la ville, éthique (bien-être animal notamment), etc.

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Les cinq grands défis de la 5e transition alimentaire

L’Humanité vit donc sa 5e transition alimentaire avec, en ligne de mire, la recherche d’une réponse pertinente à la question suivante : comment bien nourrir la population sur la durée ? L’agriculture a longtemps été conditionnée par l’équilibre entre l’enjeu de la sécurité alimentaire et l’impératif de la rentabilité. Aujourd’hui, elle s’élargit pour inclure cinq grandes variables :

  • Démographique : comment nourrir les Hommes face à la croissance soutenue de la population mondiale ?
  • Géographique : comment reconnecter les ressources naturelles de l’arrière-pays et l’offre alimentaire dans les pôles urbains (local, circuits courts, manger de saison…) ?
  • Sanitaire : comment faire de l’alimentation un allié bien-être, plutôt qu’un facteur de risque de pathologies chroniques ?
  • Éthique : comment concilier l’impératif rentabiliste avec le bien-être animal, la juste rémunération des agriculteurs et des prix de vente raisonnables ?
  • Écologique : comment produire plus avec moins ? Comment protéger l’environnement pour ne pas compromettre la sécurité alimentaire sur la durée ?

L’impact de la 5e transition alimentaire sur les différents acteurs de la chaîne se manifeste de deux manières complémentaires :

  • L’évolution du comportement du consommateur et convive (tendance culturelle). Les études qui documentent cette évolution se suivent et se ressemblent, mettant en exergue le persona de « Consom’acteur », qui use de son pouvoir d’achat pour servir ses convictions (bien-être animal, juste rémunération des agriculteurs, circuits courts, protection de l’environnement, etc.). Cette tendance a été mise en lumière par l’étude OpinionWay pour d’aucy, dont les résultats ont été présentés dans notre webinar « L’Agroécologie au sein de la transition alimentaire ».
  • L’évolution des lois en vigueur, avec la loi EGalim, notamment l’injonction de 50 % de produits durables dont 20 % de bio dans les restaurants collectifs des établissements chargés d’une mission publique.

d’aucy, des engagements forts pour concrétiser la transition agricole et alimentaire

d’aucy s’emploie à retisser un lien direct entre l’agriculture de progrès, portée par des agriculteurs coopérateurs engagés, et les attentes des consommateurs, à et hors domicile. Engagé depuis plusieurs années, le déploiement de l’agroécologie dans la pratique culturale permet aujourd’hui à d’aucy de formuler des engagements forts, bien avant et au-delà des obligations légales. Ainsi, d’ici 2023, 100 % des exploitations de légumes d’aucy seront certifiées en agriculture biologique ou certifiées de Niveau 2 (CEE2) ou Haute Valeur Environnementale (HVE).
En restauration hors domicile, d’aucy apporte une caution au chef avec une offre de produits certifiés pour répondre à EGalim et aux attentes sociétales. En plus de la trentaine de références disponibles dans la gamme d’aucy bio, les professionnels de la restauration hors domicile peuvent travailler, depuis la campagne 2021, avec 45 références de légumes surgelés et appertisés certifiées CEE2 ou HVE, pour nourrir les Hommes à travers une filière légumière plurielle, souveraine et durable.

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