A table, les habitudes alimentaires des Français sont en pleine mutation, et ce que l’on a longtemps appelé « tendance » semble s’installer dans la durée. Selon l’institut Kantar Worldpanel, un tiers des foyers français comportent aujourd’hui au moins un flexitarien (contre 25% il y a à peine 2 ans). Même son de cloche du côté des végétariens qui représentent environ 2% des foyers français (contre 1,5% en 2015). Les motivations de cette dynamique sont plurielles :
Encore plus que leurs « homologues » carnivores, les végétariens français consomment beaucoup d’œufs, sources de protéines de qualité. La place centrale qu’occupe cet aliment contrastait pourtant avec les motivations éthiques du végétarisme, car en France, l’élevage de poules reposait encore majoritairement sur les cages aménagées en 2016 (environ 70%). Cette situation « inconfortable » approche de l’épilogue avec le virage de l’œuf alternatif amorcé par l’ensemble de la filière. Les œufs « code 3 » vont donc progressivement céder la place aux œufs estampillées 0, 1 et 2.
Cette évolution vers des élevages alternatifs, plus respectueux de la vie animale, va consolider la place centrale de l’œuf dans les régimes végétariens en tant que source protéinée de qualité.
Les poules vont sortir de leurs cages confinées pour circuler librement dans des bâtiments plus spacieux (équipés de perchoirs, nids, et litières) ou encore en plein air, leur permettant ainsi d’exprimer une plus large palette de comportements naturels propres à leur espèce.